(texte transmis par Véro) - On s'y croirait .. !!
De : Employé matricule B42 - Départements des ressources bestiales
A : Chef de service - Départements des ressources bestiales
Objet : Optimisation des procédures de travail
Le blog de Monsieur Lucien
(texte transmis par Véro) - On s'y croirait .. !!
De : Employé matricule B42 - Départements des ressources bestiales
A : Chef de service - Départements des ressources bestiales
Objet : Optimisation des procédures de travail
* joli, non ?
Résultats :
Intraoculodigitalie : se fourrer le doigt dans l'œil
Luthomiction : pisser dans un violon
Gérontopropulsion prurigineuse : pousser mémé dans les orties
14 février ...
Bon, j'entends les cris de la foule, réclamant un mot sur la Saint-Valentin.
Remarquez, je ne suis pas contre cette célébration. C'est juste que je n'ai pas le matériau de base pour la fêter. C'est ballot, mais je ne vais pas passer à côté d'une occasion de publication pour si peu.
Essai micro, un deux, un deux …
Petit un : les origines de la fête
Dans la Rome antique, le jour du 15 février était nommé les lupercales ou festival de Lupercus, le dieu de la fertilité, que l'on représente à moitié nu et vêtu de peaux de chèvre. Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome et touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la main. Les jeunes femmes s'approchaient volontiers, car être touchée ainsi était censé rendre fertile et faciliter l'accouchement. Cette solennité païenne honorait Junon, déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que Pan, le dieu de la nature. (source Wikipédia)
Aucune preuve à ce jour ne permet de relier les deux fêtes. Passons à autre chose.
L'époque médiévale : La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre, où l'on croyait que le 14 février était le jour de la migration des oiseaux. J'en vois un au fond qui ne suit pas : les oiseaux migrent vers des contrées favorables pour trouver une nourriture abondante pour la progéniture qu'ils s'empresseront de concevoir à leur arrivée. Pour faire vite, migration = copulation.
Petit deux : mais qui était Valentin ?
Prêtre de Rome ou évêque de Terni, les deux à la fois ? Tous deux martyrs au 3è siècle après Jean Claude, exécutés pour l'affirmation de leur foi chrétienne et après avoir vaguement bidouillé deux ou trois miracles. Le martyr de l'un se serait déroulé le 14 février, la commémoration de l'autre le même jour, peut être en souvenir de l'un. Vous suivez toujours ? Tant mieux, parce qu'apparaît dans la littérature, un troisième Valentin, martyr d'Afrique, dont on ne sait rien, mais on ne sait jamais.
Petit trois : légendes associées
Bon, la migration des piafs, c'est fait, les chèvres aussi.
Une autre légende que j'aime bien mentionnerait que le jour de la Saint Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leurs villages et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent (youhou, je suis là !). A l'issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l'année.
Voilà, je vous souhaite une bonne Saint-Valentin, des câlins, un festin et du champagne et une pensée fraternelle pour ceux qui vont passer une soirée branlette-champomy.
M'en fous, moi, je serai avec Monsieur Lucien.
(exhumation d'archives ....)
Sur un forum hautement scientifique, je répondais à une interrogation fondamentale :
Lorsque une mouche se pose au plafond, fait-elle un demi-looping, ou une vrille ? La mouche effectue effectivement un demi looping. Grâce à un effet gyroscopique, la mouche obtient une vitesse de déplacement vertical suffisante pour atteindre le plafond, la tête en bas, sans se fracasser. Pourquoi la tête en bas ? La mouche à ce jour, n'est pas équipée de rétroviseurs (son aérodynamique en pâtirait gravement). En gardant la tête en bas, elle peut donc surveiller une éventuelle attaque de tapette-à-mouche (son principal ennemi). "Rappels élémentaires sur les insectes" (Pierre Desproges) : Insecte : n.m., du latin insectus, "sous le tabouret". Ainsi le mot insecte désigne-t-il un animal si petit qu'il peut (à l'aise) passer sous un tabouret sans ramper, alors que le python, si. Les insectes sont des invertébrés de l'embranchement des articulés. Il n'y a pas de quoi se vanter. Leur corps, généralement peu sensible à la caresse, est entouré d'une peau à chitine d'aspect volontiers dégueulasse. Il se compose de trois parties :
Comment la mouche tient-elle au plafond ? Certains insectes, comme la mouche des plafonds, possèdent des ventouses sous les pattes qui leur permettent de se coller aux ptères.
1. La tête, avec deux antennes que l'enfant aime à couper au ciseau pour tromper son ennui à la fin des vacances, deux gros yeux composés à facette et peu expressifs au-delà du raisonnable, et une bouche très dure garnie d'un faisceau redoutable de sécateurs baveux dont la vue n'appelle pas le baiser.
2. Le thorax, lisse et brillant, affublé d'un nombre invraisemblable de pattes et le plus souvent garni de deux paires d'ailes dont la finesse des nervures ne manque pas de surprendre, chez un être aussi fruste. C'est grâce à ses ailes que l'insecte peut vrombir, signalant ainsi sa présence au creux de l'oreille interne de l'employé de banque assoupi.
3. L'abdomen, divisé en gros anneaux mous et veloutés et percé sur les côtés de maints trous faisant également office de trachées pulmonaires. ("Ce qui est étrange, chez la libellule, c'est qu'elle respire par où elle pète", Maurice Genevois, Humus.)